UP Le Mag, un média dédié à l’économie sociale et solidaire, au développement durable et à la consommation responsable, s’est intéressé au Chat sauvage et en a tiré un article. A lire ici.
On parle du Chat sauvage sur France 3 Bourgogne !
Un reportage de France 3 Bourgogne, passé au JT du 17 janvier 2018.
Mobilisation générale : financement participatif pour sauver une parcelle.
Nous lançons une campagne de financement participatif pour acheter une parcelle particulièrement importante en matière de biodiversité et éviter qu’elle ne soit coupée « à blanc » et replantée en résineux.
Pour contribuer ou pour trouver davantage d’informations, cliquez ici.
N’hésitez pas à relayer la campagne autour de vous!
Présentation du Chat sauvage et débat à Paris le 17 janvier 2018
Mercredi 17 janvier, le Chat sauvage organise une soirée de présentation et de discussion sur la forêt du Morvan et d’ailleurs au Bar commun (135 Rue des Poissonniers, Paris 18ème ).
Plus d’informations (horaires, intervenant-e-s, etc.) à venir bientôt. Vous pouvez noter la date dans vos agendas sans attendre!
Au fait, pourquoi les « coupes à blanc » sont-elles problématiques pour la forêt?
Une explication en vidéo par l’expert du Groupement forestier du Chat sauvage et des membres du Groupement. La vidéo a été réalisée par l’association Peuple & Pouvoir.
Atelier plantation sur une parcelle du Chat sauvage
Les sociétaires et amis du Chat sauvage ont participé en avril 2017 à un atelier pour replanter de jeunes hêtres sur une parcelle achetée par le Groupement après qu’elle ait été coupée « à blanc ». Les jeunes arbres avaient préalablement été prélevés sur une autre parcelle appartenant au Groupement. Le récit de cette journée en deux films courts réalisés par l’association Peuple & Pouvoir.
Fête de la forêt À Brassy les 26 et 27 mai 2017
Les 26 et 27 mai 2017, l’association Clin d’oeil organise à Brassy (58) la première Fête de la forêt, qui se déroulera dans le Bourg (point de rendez-vous pour tous les moments) et dans la forêt.
Deux jours pour découvrir ou re-récouvrir la forêt. Au programme (voir détail ci-dessous):
- Ballades botanique;
- Conférence sur la biodiversité dans la forêt;
- Films pour enfants et adultes;
- Exposition artistique et artisanale;
- De la grimpe dans les arbres;
- Des ateliers créatifs;
- Exposition de « land art »;
- Stand de librairie;
- Spectacle aérien dans les arbres (tissus et percussions)…
Nous vous attendons nombreux-ses pour cette nouvelle manifestation que nous voulons festive, instructive et conviviale!
Assemblée générale 2017
L’assemblée générale des sociétaires du Groupement forestier du Chat sauvage se tiendra le 8 avril 2017 à Brassy. Elle sera l’occasion d’accueillir les nouveaux sociétaires, d’étudier le rapport d’activité 2016 et la situation financière du groupement, de faire le point sur les projet de 2017 et d’échanger librement sur la vie du groupement.
L’Assemblée générale sera précédée d’une journée conviviale en forêt, pour prélever des jeunes plants sur certaines parcelles du groupement, les replanter sur une parcelle récemment achetée « à blanc » et visiter d’autres parcelles.
AFP – Dans le Morvan, le cheval à la rescousse d’une forêt protégée
Un reportage de l’AFP sur le débardage à cheval dans les gorges de la Canche (Morvan).
Préserver la forêt grâce à la force équine: c’est le défi écologique relevé depuis plusieurs semaines dans les gorges de la Canche, où les autorités ont parié sur le débardage à cheval pour nettoyer ce site protégé du Morvan.
Au sud de Roussillon-en-Morvan (Saône-et-Loire), l’opération a débuté fin octobre pour deux semaines dans cette réserve biologique domaniale, où un micro-climat froid et humide a permis le maintien d’un milieu forestier rare mis en place il y a 5.000 ans.
Le projet: restaurer cette forêt de ravin originelle, habitat considéré comme prioritaire en Europe, où l’orme de montagne et l’érable sycomore, parmi d’autres espèces végétales, se développent sur de fortes pentes.
AFP / PHILIPPE DESMAZES« L’objectif des travaux aujourd’hui, c’est d’éliminer les résineux plantés dans les années 1960 », indique à l’AFP Christine Dodelin, chargée de mission à Natura 2000, un réseau européen de sites naturels à grande valeur patrimoniale dont font partie les gorges de la Canche.
Coordonné par l’Office National des Forêts (ONF), le chantier emploie une poignée de solides chevaux de trait qui tirent d’imposants sapins avec un câble. Selon leurs propriétaires, la charge tractée quotidiennement atteint en moyenne « quatre à cinq cents kilos », parfois sur des pentes inclinées à plus de 50%.
AFP / PHILIPPE DESMAZES« On ne fait pas travailler un jeune cheval dans ces conditions. Il faut user de calme et surtout avoir la bonne vision de tous les obstacles qui peuvent advenir dans de telles pentes », explique François Biocalti, président de l’association Débardage Cheval Environnement.
– Plus cher que la machine –
« Même en leur laissant des branches, les arbres peuvent partir tout seul, et il faut beaucoup de métier pour savoir où placer le cheval, le mettre à la tête du bois, au pied du bois, pour éviter tout risque pour l’animal », ajoute-t-il.
AFP / PHILIPPE DESMAZESAu total, quatre hectares de résineux – soit 1.000 mètres cube de bois – doivent être retirés d’ici la mi-novembre. Les sapins sont acheminés jusqu’à une route située en contre-bas de la forêt, à des points-relais, avant d’être chargés dans des camions en direction d’un dépôt.
« Le cheval est bien placé pour faire le débuscage, c’est-à-dire sortir de la forêt, slalomer entre les arbres pour les grouper, les amener », souligne Florent Daloz, entrepreneur spécialisé dans le débardage à traction animale. « Les machines ont plus de rendement mais n’ont pas accès partout. Elles font des dégâts importants au niveau des sols et au niveau du frottement sur les arbres. »
Reste que les machines sont moins chères que le cheval. La prise en charge du surcoût de ce mode d’exploitation, utilisé dans d’autres régions de l’Hexagone, a été possible grâce à un contrat Natura 2000.
AFP / PHILIPPE DESMAZES
En France, sur 34,5 millions de mètres cube de bois débardés chaque année, seulement 50.000 m3 le sont par la force équine, soit 0,15% du volume total, selon le site spécialisé france-trait.fr.
« C’est un chantier très coûteux. Le débardage par traction animale coûte à peu près 90 euros le mètre cube contre 17 habituellement avec la machine », précise Christine Dodelin. Mais « ça vaut le coup d’investir fort sur un surcoût pareil quand on peut exploiter des bois qui ont une très forte valeur économique », justifie-t-elle.
Forêts et biodiversité: un article intéressant
Si cet article de Daniel VALLAURI et Emmanuelle NEYROUMANDE (Fondation WWF France) paru dans Environnement et Responsabilité n°53 date un peu (2009), nous l’avons tout de même trouvé très instructif et le partageons donc ici avec vous. On y apprend par exemple qu’on trouve plus de 5000 espèces animales et végétales différentes dans une forêt de petite surface (jusqu’à 300 hectares)!
Bonne lecture…
Pour lire l’article et le télécharger en PDF, cliquer ici.